Ces 3 détails révèlent instantanément une voiture-radar sur la route.

Ces 3 détails trahissent (à coup sûr) une voiture-radar sur la route

Quand on parle de voiture-radar, on entre dans un univers un brin sournois. Ces véhicules, qui circulent incognito sur nos routes, peuvent flasher sans prévenir et surprendre les conducteurs les plus vigilants. Vous pensiez bien connaître les pièges posés par les radars fixes ? Eh bien, voilà une nouvelle mission : repérer ces voitures-radar qui se fondent dans le paysage comme des agents secrets ! Voici trois astuces pour les détecter… avant qu’elles ne vous attrapent.

1. Surveillez le tableau de bord (oui, le leur, pas le vôtre !)

Les voitures-radar sont techniquement discrètes. Mais si vous êtes un tantinet observateur, certains détails peuvent lever le voile. Premier indice : leur tableau de bord. Sur ce dernier, on trouve un mystérieux boîtier noir qui abrite le dispositif de mesure de vitesse. Ce détail est identifiable aussi bien depuis l’avant que depuis l’arrière du véhicule, à condition que la vitre arrière ne soit pas teintée.

Autre signe : le pare-brise. Sur celui-ci, deux petites caméras servent à enregistrer les infractions. Ces caméras sont d’autant plus visibles la nuit, car elles s’accompagnent de LED qui scintillent dans l’obscurité. Autant dire que, si vous apercevez ce genre de feux follets électroniques, restez vigilant. Mieux vaut ne pas les laisser immortaliser votre plaque.

2. Apprenez leurs modèles préférés

Le second détail à connaître concerne les types de voitures utilisées. Non, les voitures-radar ne prennent pas la forme de soucoupes volantes (dommage) ou de bolides ultra-rapides. Elles sont issues d’une gamme bien précise de véhicules tout ce qu’il y a de plus banal… mais sélectionnés avec soin. Actuellement, neuf modèles de voitures se partagent la mission de surveiller nos excès de vitesse. Parmi eux, des berlines comme les Peugeot 308 et 508 ou la Skoda Octavia, mais aussi le discret Citroën Berlingo, ou encore des modèles plus passe-partout comme les Golf, Volkswagen Passat et Seat Leon. Alors, si vous croisez l’un de ces véhicules, mieux vaut lever le pied !

3. Des plaques d’immatriculation qui en disent long

Voici le détail qui confirme tout : la plaque d’immatriculation. Ces voitures ont souvent des plaques un peu “spéciales”. Les plus attentifs remarqueront une police d’écriture différente ou un support en plastique réfléchissant, assez distinctif. Par ailleurs, certains internautes fouineurs recensent sur des sites les photos des voitures-radar connues dans chaque département. (Petite note légale : la consultation de ces bases n’est pas toujours dans les clous, alors à vos risques et périls !)

Mais si la plaque vous intrigue, dites-vous que c’est probablement un signe. Ralentissez, même si vous avez un doute. Mieux vaut prévenir que… prendre une prune.

Rouler sereinement, sans gadgets ni parano

Alors, faut-il développer un sixième sens de chasseur de radars pour survivre sur les routes françaises ? Pas nécessairement. Il y a une méthode infaillible, simple comme bonjour (et sans besoin de lunettes d’observateur) : respecter les limitations de vitesse. Une idée qui en fait râler certains, mais qui évite très efficacement les mauvaises surprises.

Bien sûr, le débat va bon train : les radars sont-ils une pompe à fric ou un vrai outil pour lutter contre les accidents ? Certain(e)s plaident pour des systèmes plus justes et gradués, d’autres dénoncent des provocations de la part de certains conducteurs de voitures-radar. Mais une chose est certaine : la vigilance et un peu de bon sens restent vos meilleurs alliés sur la route. Et peut-être que, demain, avec l’avènement des voitures 100 % autonomes, ces questions de flashs intempestifs seront enfin derrière nous.

En attendant, ouvrez l’œil (mais pas trop, histoire de garder un regard sur la route), décélerez au besoin… et profitez surtout du voyage. Bonne route !